L’insuline, hormone essentielle de la régulation de la glycémie
L’insuline, fabriquée par le pancréas, est présente en permanence dans le sang. Son rôle est de maintenir la glycémie autour de 1g/l lorsque les apports de sucre sont importants : l’insuline est une hormone hypoglycémiante.
Lorsque le taux de sucre s’élève, par exemple après un repas, le pancréas produit plus d’insuline pour ramener le taux de sucre dans le sang à un niveau normal. L’insuline permet également aux cellules de l’organisme de capter le sucre qui circule dans le sang selon leurs besoins (par exemple cellules musculaires au cours d’un exercice) et de l’utiliser pour le transformer en énergie. Si nécessaire, elle permet le stockage du sucre non utilisé, dans le foie ou les cellules graisseuses.
Si l’insuline est en quantité insuffisante ou si elle est inefficace, le sucre s’accumule dans le sang et la glycémie augmente de façon excessive : c’est l’hyperglycémie. En l’absence de traitement, cette hyperglycémie se maintient à un niveau trop élevé : c’est l’hyperglycémie chronique qui définit le diabète.
Vous trouverez une approche plus complète du rôle de l’insuline sur ce lien:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Insuline
Hyperglycémie/diabète
Le diabète est une maladie chronique caractérisée par la présence d’un excès de sucre dans le sang ou hyperglycémie. Il est avéré si le taux de glycémie à jeun est égal ou supérieur à 1,26g/l ou 7mmol/l de sang lors de deux dosages successifs. Il existe 2 principaux types de diabète, dus à des dysfonctionnements différents : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.
Les deux types de diabète selon les anomalies de l’insuline
On distingue deux principaux types de diabète :
- Le diabète dit « de type 1 », dû à une absence de sécrétion d’insuline par le pancréas ;
- Le diabète dit « de type 2 », dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme. Son développement se fait très progressivement, de façon insidieuse sur de nombreuses années.
Le diabète de type 1
Le diabète de type 1 survient le plus souvent chez l’enfant, l’adolescent et le l’adulte jeune. Il est beaucoup moins fréquent que le diabète de type 2.
Dans le diabète de type 1, le pancréas ne fabrique plus d’insuline de façon suffisante. En son absence, les cellules ne peuvent plus utiliser correctement le sucre qui circule dans le sang. L’hyperglycémie apparaît rapidement, dès que le niveau d’insuline devient insuffisant.
Le diabète de type 2
Le diabète de type 2 survient généralement après l’âge de 20 ans, mais peut parfois apparaître dès l’adolescence, surtout en présence d’un surpoids. 92 % des diabétiques ont un diabète de type 2. Le nombre de cas de diabète de type 2 augmente régulièrement en France et dans le monde.
Le développement du diabète de type 2 se fait sur plusieurs années, en 3 étapes :
- Tout d’abord, les cellules de l’organisme deviennent résistantes à l’insuline. Cette résistance est normale avec l’âge mais elle est aggravée par l’excès de tissus gras en cas de surpoids et d’obésité. Ce stade s’appelle : insulinorésistance. Le glucose s’accumule dans le sang et une hyperglycémie s’installe progressivement ;
- L’organisme tente de s’adapter. Dans un premier temps, le pancréas augmente la production d’insuline : cela s’appelle l’hyperinsulinisme ;
- Après plusieurs années (10 à 20 ans), le pancréas s’épuise et ne peut plus sécréter suffisamment d’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang : c’est le stade d’insulinodéficience.
Après plusieurs années d’évolution, des complications du diabète par atteinte des artères et des nerfs peuvent apparaître. Un traitement et un suivi médical adaptés permettent de les limiter.
Le diabète de type 2, une hyperglycémie chronique en pleine expansion
En France en 2020, plus de 3,5 millions de personnes étaient traitées pour un diabète, soit 5,3% de la population. Dans plus de 90% des cas, il s’agit d’un diabète de type 2. Il survient essentiellement chez l’adulte mais peut apparaître également dès l’adolescence.
Le diabète de type 2 est qualifié d’épidémie au niveau mondial, le plus fréquent (plus de 90%) et en forte progression dans le monde entier. D’après l’OMS, le nombre de diabétiques de type 2 dans le monde est passé de 108 à 422 millions entre 1980 et 2014.
La Fédération internationale du diabète estime que 463 millions d’adultes (20-79 ans) étaient atteints de diabète dans le monde en 2019, et ce nombre devrait atteindre 700 millions d’ici 2045.
Les faits et chiffres sur le diabète montrent le fardeau mondial croissant qui pèse sur les individus, les familles et les pays. L’Atlas du diabète de la FID (2021) rapporte que 10,5 % de la population adulte (20-79 ans) souffre de diabète, et près de la moitié ignore qu’elle vit avec cette maladie.
D’ici 2045, les projections de la FID montrent qu’un adulte sur huit, soit environ 783 millions de personnes, vivra avec le diabète, soit une augmentation de 46 %.
Plus de 90 % des personnes diabétiques souffrent de diabète de type 2, qui est dû à des facteurs socio-économiques, démographiques, environnementaux et génétiques. Les principaux contributeurs à l’augmentation du diabète de type 2 sont les suivants :
- Urbanisation
- Une population vieillissante
- Diminution des niveaux d’activité physique
- Prévalence croissante du surpoids et de l’obésité
Cependant, il est possible de réduire l’impact du diabète en prenant des mesures préventives contre le diabète de type 2 et en fournissant un diagnostic précoce et des soins appropriés pour tous les types de diabètes. Ces mesures peuvent aider les personnes atteintes de cette maladie à éviter ou à retarder les complications.
Bien sûr, la consommation de nourriture industrielle, le surplus de sucre dans notre alimentation, ainsi que la consommation d’alcool et de produits laitiers sont des problèmes. Il est important de réformer certaines habitudes. Nous ne devrions pas attendre d’être confrontés à des difficultés pour agir. Nous pouvons modifier nos habitudes de consommation dans l’intérêt du bien-être collectif.
Le diabète est un problème de santé publique dans certains endroits, qui touche directement notre population en raison de la surconsommation de sucre. Inverser cette tendance serait bénéfique pour tous, mais en attendant, que pouvons nous faire maintenant que le problème est là et quand cette hyperglycémie chronique est installée ?
Selon moi, la démarche ne peut être qu’individuelle pour une amélioration collective. Il est nécessaire de se prendre en charge. Nous ne pouvons pas attendre que la malbouffe soit interdite. Nous devons changer notre régime alimentaire, aller chercher plus facilement de l’énergie dans les protéines et les lipides plutôt que systématiquement dans les glucides.
Dans un premier temps nous améliorons notre alimentation jusqu’à supprimer les sucres, l’alcool et bien sûr les laitages. Les haricots (blancs) sont un très bon aliment qui aide à la régulation de la glycémie, nous pouvons en consommer fréquemment.
La mesure de la glycémie, c’est-à-dire de la concentration de glucose dans le sang, est cruciale pour le suivi et la gestion du diabète. Les personnes qui ont du diabète doivent surveiller régulièrement leur taux de sucre sanguin, souvent à l’aide de dispositifs de mesure glucométrique. Cette vigilance permet d’ajuster le traitement, généralement basé sur l’administration d’insuline, de médicaments oraux ou de modifications du mode de vie, notamment en matière d’alimentation et d’activité physique.
Prévenir et soulager les mots du diabète par les plantes
Le fait de pouvoir prendre des mesures précises de notre glycémie est très opportun car nous pourrons constater une évolution rapide et bénéfique si nous faisons entrer les plantes dans la partie.
Il existe de nombreuses plantes connues pour leur propriétés hypoglycémiantes. Voici celles qui sont le plus couramment utilisées dans notre pharmacopée et dont les vertus ne sont plus à démontrer si ce n’est à vous-même. Pour ça, rien de plus simple il vous suffit de commencer à boire de la tisane (ou en faire profiter un proche si vous n’êtes pas directement concerné) pour constater les résultats qui ne se feront pas attendre. La tisane devra être composée des plantes spécifiques énumérées ci-après. Elle sera efficace dans plus de 80% des cas pour ne pas être prétentieux.
Baisser la glycémie avec les plantes
Il est important de noter que l’utilisation des plantes hypoglycémiantes ne remplace en aucun cas un traitement médical et une alimentation adaptée en cas de diabète ou d’autres problèmes de glycémie. Cependant, elles peuvent être un complément naturel intéressant pour aider à réguler la glycémie.
Les plantes hypoglycémiantes
Voici une liste non exhaustive de plantes ayant une très bonne action sur la régulation de la glycémie :
Cosses de haricots : Elles sont riches en fibres solubles et en amidon résistant, ce qui ralentit l’absorption des glucides dans le corps. On peut les consommer en préparant une infusion avec les cosses séchées.

Fenugrec : Cette plante a des propriétés hypoglycémiantes grâce à ses fibres solubles et sa capacité à stimuler la production d’insuline. On peut trouver du fenugrec sous forme de graines ou de poudre que l’on peut ajouter aux plats ou faire en infusion.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Fénugrec

Ronce : Les feuilles de ronce sont connues pour leurs propriétés antidiabétiques. Elles peuvent être consommées en infusion ou même en salade.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Ronce

Olivier : Les feuilles contiennent de l’oleuropéine, un composé qui aide à contrôler le taux de sucre dans le sang. Nous pouvons les trouver sous forme de feuilles pour l’infusion, en poudre ou en gélules.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Olivier

Noyer : Les feuilles sont riches en tanins, vitamines et minéraux, ce qui les rend bénéfiques pour réguler la glycémie. Nous pouvons les consommer en infusion, en poudre à rajouter aux aliments ou en gélules. Personnellement, je fais attention à n’utiliser que les feuilles séchées exclusivement, en ce qui concerne le noyer.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Noyer

Géranium robert : Cette plante contient des principes actifs qui aident à réguler la glycémie. Nous pouvons la consommer en tisane ou en teinture.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Géranium_robert
Myrtille : Les feuilles ont des propriétés hypoglycémiantes grâce à leur teneur en antioxydants. Nous pouvons les consommer en tisane ou sous forme de compléments alimentaires.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Myrtille

Figuier : Les feuilles ont de propriétés antidiabétiques et peuvent être consommées en infusion.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Figuier

Mûrier blanc : Les feuilles sont connues pour aider à réguler la glycémie. Nous pouvons les trouver sous forme de compléments alimentaires ou les consommer en infusion.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Mûrier_blanc
Cannelle : Elle a des effets bénéfiques sur la glycémie en stimulant l’insuline et en améliorant la sensibilité à l’insuline. On peut l’ajouter dans les plates, les boissons chaudes et les desserts.
http://www.wikiphyto.org/wiki/Cannelle_de_Ceylan

Kudzu : La racine de kudzu permet la diminution significative du taux de glucose sanguin et augmentation de la sécrétion d’insuline
http://www.wikiphyto.org/wiki/Kudzu

Comment utiliser les plantes hypoglycémiantes pour baisser la glycémie ?
Vous pouvez utiliser les plantes listées ci-dessus sous forme de tisane, de poudre (à incorporer à l’alimentation ou à un jus de fruit) et sous forme de gélules. J’ai toutefois pu constater avec l’expérience que la tisane obtenait de bien meilleurs résultats par rapport aux autres formes galéniques.
En complément des traitements médicamenteux ou nutritionnels, certaines plantes s’avèrent très efficaces pour diminuer la glycémie.
Où les trouver ?
Vous trouverez les plantes dont vous avez besoin sur le site :
https://pachamama-phyto.fr/categories/plantes-sante/
Voici une tisane spécifique pour réguler la glycémie.
Vous pouvez prendre 10g-15g du mélange de plantes pour préparer 1l de tisane à boire dans la journée. Pour faire une cure de 3 semaine, 2 paquets seront nécessaires à raison d’une posologie à 10g par litre. La cure doit être renouveler au besoin en fonction de vos résultats de mesure de la glycémie.

https://pachamama-phyto.fr/produit/glycemie/
Il est important de consulter un professionnel de santé avant d’utiliser ces plantes afin de prendre en compte les éventuelles interactions avec d’autres traitements médicamenteux. De plus, il est primordial de respecter les dosages recommandés et de ne pas dépasser la quantité conseillée, car cela pourrait avoir des effets indésirables sur la santé.
Aider à réguler la glycémie et l’insuline
En plus de ces plantes, il existe d’autres méthodes naturelles pour réguler la glycémie. Par exemple, faire de l’exercice régulièrement peut aider à améliorer la sensibilité à l’insuline et à maintenir un taux de sucre stable dans le sang. De même, adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres et pauvre en sucres ajoutés, peut également contribuer à un bon contrôle de la glycémie.
Il est également important de surveiller régulièrement sa glycémie avec un appareil de mesure adapté, comme un glucomètre. Cela permet de détecter rapidement tout déséquilibre et de prendre les mesures nécessaires pour le rectifier.
Il existe différentes plantes et méthodes naturelles pouvant aider à réguler la glycémie. Il est également primordial d’adopter une hygiène de vie saine, en pratiquant une activité physique régulière et en suivant une alimentation équilibrée, pour maintenir une glycémie stable et favoriser une bonne santé. Il est important de noter que la régulation de la glycémie ne se limite pas à l’utilisation des plantes et de méthodes naturelles, mais aussi à d’autres aspects de notre mode de vie. Par exemple le sommeil joue un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie. Des études ont montré que le manque de sommeil pouvait entrainer une résistance à l’insuline et augmenter le risque de développer un diabète de type 2.
Il est également recommandé de limiter la consommation d’aliments transformés et riches en sucres ajoutés, comme les boissons gazeuses, les pâtisseries et les snacks sucrés. Ces aliments peuvent provoquer une augmentation rapide de la glycémie, ce qui peut être préjudiciable pour les personnes atteintes de diabète ou ayant des problèmes de régulation de la glycémie.
Enfin, il est essentiel de gérer son stress de manière efficace. Le stress chronique peut avoir un impact négatif sur la glycémie en augmentant la production de certaines hormones, telles que le cortisol, qui peuvent augmenter la résistance à l’insuline. La pratique régulière de techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, peut contribuer à réduire le stress et maintenir une glycémie stable.
En conclusion, la régulation de la glycémie nécessite une approche globale qui inclut à la fois des méthodes naturelles, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un sommeil suffisant et la gestion du stress. Il est important de consulter un professionnel de la santé pour bénéficier de conseils personnalisés et adaptés à sa situation.
https://pachamama-phyto.fr/produit/glycemie/
Sources :
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/diabete/diabete-comprendre/definition
https://fr.wikipedia.org/wiki/Insuline
www.idf.org
www.wikiphyto.org